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La prise en charge de l'ostéopathie par les mutuelles

Par Le 24/01/2017

Comme vous le savez certainement, l'ostéopathie n'est hélas pas prise en charge par la sécurité sociale. Pourtant cette pratique peut soulager vos douleurs en quelques séances, votre ostéopathe travaillant sur les causes de vos soucis en considérant votre corps dans son entièreté. Alors que certains médicaments (remboursés eux) ne font que soulager les séquelles mais jamais la base de votre problème qui finit bien souvent par s'installer et créer un déséquilibre.

Les idées reçues sur le cracking.

Par Le 19/09/2016

J’ai souvent eu et je continue à recevoir dans mon cabinet des patients peu à l’aise avec l’idée de ce que l’on appelle le « cracking, craquage, craquement ou autre remise en place » des articulations (pas des os comme je l’entends souvent). Ce genre de manipulation est appelé « structurel » dans le jargon ostéopathique.

Le bruit qui accompagne ces techniques résulte en fait d’un phénomène physiologique appelé « cavitation » : au sein d’une articulation sous pression et sous vide d’air, quand deux surfaces articulaires se séparent par l’action du patient ou du praticien, des gaz dissous dans le liquide synovial - liquide qui permet la bonne lubrification de l’articulation - se concentrent et forment une bulle sous la contrainte externe. La sonorité qu’on entend provient de la formation de cette bulle.

Voici une vidéo montrant ce phénomène capté lors d’une IRM d’une articulation métacarpo-phalangienne:

De ce fait, entendre un bruit lors d’une technique ostéopathique dite « structurelle » n’aura aucune valeur thérapeutique dans la séance. Ce bruit accompagnera ou pas la technique mais ne signifiera en aucun cas la réussite de cette dernière. La seule valeur qu’on pourra lui accorder sera davantage psychologique: le fait d’entendre un craquement résonnera comme un soulagement pour un patient adepte de cette manière de travailler et j’oserais même dire que plus le bruit sera fort, plus son contentement sera important.

De nombreux patients me font souvent état du fait qu’ils se font eux-mêmes craquer - la plupart du temps les vertèbres cervicales ou lombaires ou même les doigts - une, voire plusieurs fois par jour pour se sentir bien. Le fait qu’ils aient à reproduire continuellement le même geste pour se soulager montre bien que cela ne corrige nullement les éventuels blocages ou tensions locales, à supposer que le problème se situe à ce niveau…

… Ce qui n’est pas le cas chez une très grande majorité des patients (sinon ils n’auraient pas besoin de venir nous voir bien évidement).

On me demande également si le fait de se faire craquer les articulations abimerait les articulations ou accélèrerait le phénomène d’arthrose (usure du cartilage). Ce dont nous avons parlé plus haut montre que cela ne changera rien en réalité, ni en mieux, ni en moins bien.

Les techniques structurelles ne représentent en fait qu’une partie d’un vaste ensemble de techniques ostéopathiques mais de par leur côté impressionnant ainsi que par la facilité et la rapidité qu’on les praticiens aguerris à ce genre de techniques à les mettre en place, elles représentent pour moi le plus gros cliché inhérent à notre profession. Moi-même je ne suis pas un fervent « craqueur » pour beaucoup de raisons que je détaillerais dans une autre publication.

J’espère avoir été clair par rapport à vos éventuelles interrogations sur le sujet. N’hésitez pas à me poser d’autres questions sur ma page si vous le souhaitez.

Combien de séances???

Par Le 15/02/2016

Souvent au téléphone, après l’évocation des maux à traiter, on me demande combien de séances  il faudra pour « régler le problème »… Par le biais d’un simple coup de fil et sans connaitre nécessairement la personne, son passif, ses antécédents, sa réaction à la séance, faire un pronostic serait complètement aléatoire… Chaque patient est différent et je ne saurais promettre une remise sur pied en un nombre de séance défini !

 

Les effets et le nombre de séances dépendent de différents facteurs, et le côté chronique du motif de consultation influe sur cette dernière.  C’est pour cela qu’il est important de consulter dès l’apparition de celui-ci… Ou mieux de faire une ou deux séances d’entretien par an pour éviter tout problème. Car plus on laisse s’installer la douleur plus elle s’ancre dans nos tissus, poussant ainsi le corps à s’adapter et à compenser en créant  un déséquilibre et bientôt de nouvelles douleurs…  Une séance n’a pas de résultats miraculeux ! L’information donnée à votre corps recevra une réponse immédiate, il entrera alors en phase de réparation. Un long travail en aval qui explique la fatigue et les douleurs éventuelles les jours suivant la séance.

 

Alors voilà pourquoi je ne peux pas répondre à cette question si innocente soit-elle! Ce n’est pas pour noyer le poisson ! C’est uniquement parce que vous êtes tous différents et que comme vous, toutes les prises en charge le sont!

 

Je m’adapte à chacun pour le libérer de ses petits tracas quotidiens ! Mais pour cela il ne faudra pas vous arrêter au nombre de séances, me faire confiance et vous détendre, car ce n’est un secret  pour personne l’ostéopathie est un travail d’équipe!